Gare de Rosporden (Finistère).
La fin du XIXe siècle est marquée par le développement du réseau breton, construit par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, qui ouvre ses lignes en étoile à partir de la gare de Carhaix. Ce réseau comble notamment le manque de lignes transversales permettant de relier le nord et le sud de la Bretagne en passant par son centre.
Locomotive Mallet E416 du Réseau Breton avec convoi de marchandises en gare de Rosporden.
427 km de voies ferrées, 52 gares et haltes, plus de 500 passages à niveaux, de nombreux ouvrages d'art... Le Réseau Breton, était en 1925 le plus grand réseau à voie métricque de France. Construit à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle pour desservir le centre de la Bretagne, il était composé de cinq lignes qui, à partir de Carhaix, centre du réseau, reliaient les villes de Paimpol, Morlaix, Camaret-sur-Mer, Rosporden et La Brohinière. Ce réseau a contribué au développement économique des communes du centre de la Bretagne jusqu'alors isolées. Avec l'arrivée du train, le Centre Ouest Bretagne sortait de son isolement, le transport facilité des marchandises autorisant un essor économique sans précédent.
Autorail decauville voie métrique Réseau Breton Gare de Rosporden.
En 1967, les lignes ont été fermées à l'exception des lignes Carhaix-Guingamp et Guingamp-Paimpol, qui ont été converties à l'écartement standard (1,435 mètre).
Il ne subsiste que ces lignes et quelques vestiges (gares, châteaux d'eau, ponts, ...) répartis sur les lignes déferrées.